mercredi 26 novembre 2014

Une grave erreur professionnelle dans la lutte contre Ebola



Des échantillons du virus d’Ebola négligemment et imprudemment embarqués dans un taxi de transport en commun de l’intérieur du pays à destination de Conakry ont été interceptés par les voleurs coupeurs de route. Ils ont disparu dans la nature avec une telle bombe naturelle qui menace la survie des êtres humains en Guinée. Ils se sont volatilisés avec un tel virus et ils risquent d’avoir une  mauvaise surprise, en découvrant  de se contaminer et de  répandre partout  la maladie d’Ebola comme une poudre. Cette histoire est tellement surréaliste qu’on se croirait dans un film Western de la conquête du far West.
Ensuite, le responsable de la coordination de lutte contre Ebola en Guinée s’est contenté d’informer seulement que le butin emporté par leurs voleurs contient du virus en soulignant l’insuffisance de véhicule appropriés pour ce genre de transport malgré les dons d’équipements et d’infrastructures sanitaires.
De  qui se moque-t-on ? Tous les guinéens ne sont pas devenus mythomanes ou des aveugles pour ne pas voir et comprendre que le manque de moyens techniques ou financiers ne peuvent pas occulter, cette fois-ci, l’inadmissible et intolérable faute professionnelle de ceux qui ont embarqué de tels échantillons dans un taxi de transport en commun, en exposant les passagers à l’épidémie, sur un trajet qui n’est pas sécurisé. On aurait pu trouver, au moins, d’autres véhicules bien sécurisés avec des agents de sécurité ou des militaires. Tous les responsables de cette faute professionnelle doivent être blâmés, sanctionnés, suspendus par leurs services et poursuivis par la justice. Une enquête, à la fois parlementaire et judiciaire, doit être ouvertes concomitamment. Si cette procédure professionnelle et judiciaire n’est pas engagée comme dans un pays qui fonctionne normalement, les responsabilités individuelles doivent être situées et les fautifs doivent reconnaître leurs erreurs ou fautes avant d’être  pardonnés. C’est ce qui nous évitera de refaire les mêmes erreurs et d’avancer mieux en tirant les enseignements du passé. Cela nous évitera également d’imputer à toute une communauté ou à l’ensemble d’un corps professionnel la défaillance de quelques individus.

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