Des échantillons du virus d’Ebola négligemment et
imprudemment embarqués dans un taxi de transport en commun de l’intérieur du
pays à destination de Conakry ont été interceptés par les voleurs coupeurs de
route. Ils ont disparu dans la nature avec une telle bombe naturelle qui menace
la survie des êtres humains en Guinée. Ils se sont volatilisés avec un tel
virus et ils risquent d’avoir une mauvaise surprise, en découvrant de se contaminer et de répandre partout la maladie d’Ebola comme une poudre. Cette
histoire est tellement surréaliste qu’on se croirait dans un film Western de la
conquête du far West.
Ensuite, le responsable de la coordination de
lutte contre Ebola en Guinée s’est contenté d’informer seulement que le butin
emporté par leurs voleurs contient du virus en soulignant l’insuffisance de
véhicule appropriés pour ce genre de transport malgré les dons d’équipements et
d’infrastructures sanitaires.
De qui se
moque-t-on ? Tous les guinéens ne sont pas devenus mythomanes ou des
aveugles pour ne pas voir et comprendre que le manque de moyens techniques ou financiers
ne peuvent pas occulter, cette fois-ci, l’inadmissible et intolérable faute
professionnelle de ceux qui ont embarqué de tels échantillons dans un taxi de
transport en commun, en exposant les passagers à l’épidémie, sur un trajet qui
n’est pas sécurisé. On aurait pu trouver, au moins, d’autres véhicules bien sécurisés
avec des agents de sécurité ou des militaires. Tous les responsables de cette
faute professionnelle doivent être blâmés, sanctionnés, suspendus par leurs
services et poursuivis par la justice. Une enquête, à la fois parlementaire et
judiciaire, doit être ouvertes concomitamment. Si cette procédure professionnelle
et judiciaire n’est pas engagée comme dans un pays qui fonctionne normalement,
les responsabilités individuelles doivent être situées et les fautifs doivent reconnaître
leurs erreurs ou fautes avant d’être pardonnés.
C’est ce qui nous évitera de refaire les mêmes erreurs et d’avancer mieux en
tirant les enseignements du passé. Cela nous évitera également d’imputer à
toute une communauté ou à l’ensemble d’un corps professionnel la défaillance de
quelques individus.
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